Livre des miracles

Dans l’histoire, l’attention portée aux miracles est fluctuante. En Palestine, à partir du premier siècle, les croyances sont fortes autour de tout ce qui paraît irrationnel. Le culte des reliques à partir du II^ème siècle représente l’attente, l’espoir d’un prodige, d’un mouvement spirituel. On confie au ciel la qualité des récoltes, la guérison d’un enfant... 
Au Moyen-Age, les catastrophes naturelles, les variations de la météo d’une année sur l’autre sont forcément des signes envoyés par Dieu.
Alors il a fallu consigner ces faits, preuves d’une communication régulière entretenue par Dieu avec les hommes. 
Les premiers miracles furent ceux accomplis par Jésus de son vivant, ceux-là nous sont rapportés par les évangiles. Plus tard, quand les ex-voto s’affichent sur les murs des lieux de culte, les sanctuaires consignent dans leurs livres des faits de guérisons, de libérations, de maternités accordées, de bateaux épargnés du naufrage…
Ces ouvrages témoignent de faits anciens que la science d’aujourd’hui pourrait expliquer, mais ils sont aussi de précieux chroniqueurs de la vie et les mœurs d’autres époques.