Au travers des monuments, de la musique ou de l’art sacré, on découvre un haut lieu de la culture bretonne. Quand la spiritualité rencontre la culture, quand le silence d’une prière côtoie la puissance d’un biniou, quand la tradition s’enrichit de la nouveauté… bienvenue à Sainte-Anne-d’Auray.
A faire sur place
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Découvrir la maison d’Yvon Nicolazic
En savoir +Ouverte de mars à octobre, sur demande le reste de l’année.
Située à 200 mètres de la basilique, la maison dans laquelle vivait avec sa famille le témoin des apparitions de sainte Anne a disparu dans un incendie. En 1907, la chaumière est reconstruite et aménagée. Elle présente aujourd’hui l’habitat et le mobilier traditionnels de Bretagne au XVIIème siècle. On y vient aussi pour prier dans le petit oratoire et s’imprégner un peu plus de l’histoire des apparitions.
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Découvrir l'Académie de Musique et d'Arts Sacrés
En savoir +Tout au long de l’année.
- Musique : L’Académie propose un enseignement musical autour du chant choral, de l’orgue, de la bombarde et de la harpe celtique. Elle organise des concerts, notamment le festival Itinéraires en Morbihan au printemps. Elle a en charge la musique liturgique du sanctuaire.
- Médiathèque : En réseau avec les médiathèques de la communauté de communes et en partenariat avec la Mairie de Sainte-Anne-d’Auray, l’Académie propose une offre culturelle, complétée par la consultation (sur rendez-vous) du fonds patrimonial de la bibliothèque bretonne et du centre de ressources musicales.
- Expositions : Le pôle patrimoine veille à la conservation, à l’étude et à la valorisation des collections du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. Dans la Galerie du Cloître, une exposition retrace l’histoire du site à partir d’objets des collections et de dispositifs de médiation. Propositions d’animations toute l’année.
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Visiter la petite ville d’Auray, et le port de Saint-Goustan
En savoir +A 6 kilomètres de Sainte-Anne-d’Auray, la petite ville médiévale d’Auray vous invite à découvrir ses ruelles jalonnées d’ateliers d’artistes qui ont trouvé en elle une muse, et pour cause !
Des maisons à colombages (dont l’une des plus belles, datée du XVIème siècle se trouve au n°21 de la rue Alexandre Jardin), des venelles pavées, un marché, des terrasses ombragées, un joli pont de pierre du XIIIème siècle et un port charmant. Les ducs de Bretagne y avaient fait construire un château pour contrôler l’activité maritime certes, mais la beauté du lieu ne les laissait probablement pas indifférents. Si les rampes du Loc’h rappellent la présence du château aujourd’hui disparu (une seule tour ronde subsiste), elles offrent un espace boisé ainsi qu’une jolie vue sur le port de Saint-Goustan, avec ses terrasses, maisons à pans de bois et le quai Franklin qui accueilli Benjamin FRANKLIN, ambassadeur des Etats-Unis en France, en octobre 1776. Le port est le « spot » idéal pour les photographes, peintres et dessinateurs, mais aussi pour les amateurs d’air iodé.
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Visiter la Basilique
En savoir +Dédiée à sainte Anne, mère de Marie, et grand-mère de Jésus Christ, la basilique est le coeur du sanctuaire. De ce grand édifice construit entre 1867 et 1872, on entend les cloches sonner de très loin, attirant des pèlerins de toute l’Europe. Le monument occupe l’emplacement d’une ancienne chapelle construite par Yvon Nicolazic, sur demande de sainte Anne qui lui apparut une première fois en 1623. Le pèlerinage grandit, le lieu devient trop petit. On entreprend alors la construction d’une grande basilique. Classée monument historique, elle est de style néo-gothique et ses vitraux illustrent l’histoire du pèlerinage. Plusieurs trésors y trouvent refuge : des reliques de Jean-Paul II suite à sa visite en 1996, un fragment d’os du bras de sainte Anne offert par Louis XIII et Anne d’Autriche en 1639, les grandes orgues Cavaillé Coll, ainsi que l’autel de la dévotion dédié à sainte Anne.
On y découvre également les tombeaux de Yvon Nicolazic et de Pierre de Kériolet.
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Découvrir le Cloître
En savoir +A l’abris des regards, le plus ancien monument de la ville se cache derrière la basilique. Il fût construit en 1641 à l’initiative des pères Carmes. Occupés à de longues méditations jour et nuit, ils vivent presque en ermites, sans pour autant fermer leur porte. Ainsi dans la double galerie qui caractérise le monument, on imagine les pères dans le silence, à l’étage, comme derrière la clôture, et les pèlerins déambulant dans la galerie du rez-de-chaussée. La galerie supérieure est aujourd’hui un espace de rencontre, d’échange autour d’expositions temporaires. Du cloître on accède à la chapelle de l’Immaculée et à l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés. Des ex-voto recouvrent les murs du cloître, et en son centre se pratiquait autrefois un curieux rituel qui incitait les jeunes filles à planter une aiguille dans la croix de bois priant sainte Anne pour être mariées dans l’année. Aujourd’hui la croix est en pierre.
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Faire une pause dans la Galerie du Cloître
En savoir +Ouvert de mai à octobre sauf le lundi.
A l’étage, l’Académie de Musique et d’Arts sacrés organise des expositions temporaires d’art contemporain ou ancien. En 2018, l’espace accueille un parcours photographique de Ferrante Ferranti, intitulé Révélations ainsi qu’une présentation du travail qu’effectuent en coulisses ceux qui restaurent, conservent et mettent en scène les oeuvres liées à sainte Anne (peintures, orfèvrerie, bijoux, costumes traditionnels…).
Au rez-de-chaussée, le Trésor présente l’histoire du sanctuaire et la collection de cadeaux faits par des pèlerins de toutes conditions, en preuve de dévotion ou en remerciement pour une guérison, une naissance, un mariage accordé par l’intercession de sainte Anne (brassières et chaussons de bébés, tableaux, statues de bois anciennes…).
Des audioguides, parcours enfants, feuillets de visite en anglais, ateliers, conférences et accueils de groupes sont envisageables pour accompagner votre découverte des différents espaces.
visite ludique du Cloître - 7
Le Grand Jeu Famille Détour d’Art « A la recherche de la statue perdue »
En savoir +De mai à octobre, tous les après-midis de 14h30 à 17h30, sauf le lundi.
Les enfants mènent leur enquête, et rapidement petits et grands se glissent dans la peau de grands explorateurs. Un seul but : trouver l’endroit où la statue de sainte Anne a été découverte par Yvon Nicolazic au XVIIème siècle. Le jeu se déroule dans le sanctuaire et permet de le découvrir de façon ludique, grâce à des jeux d’observation, des messages codés, des défis à relever, des noms, des dates effacées ou oubliées.
Les pochettes jeu sont disponibles dans les offices de tourisme de la Baie de Quiberon.
Détour d’Art, programme culturel visant à ouvrir et animer le patrimoine religieux, propose de découvrir 21 chapelles du pays d’Auray au travers de visites libres ou guidées, concerts, ateliers artistiques, jeux de pistes.Découvrir le sanctuaire de façon ludique - 8
S'arrêter au Mémorial
En savoir +Il mesure 52 mètres de haut et 12 mètres de diamètre, ce monument perpétue le souvenir des 130 000 soldats bretons tombés au combat lors de la première guerre mondiale. Sa construction est un hommage rendu par les 5 diocèses bretons. Elle s’achève en 1932 à proximité de la cathédrale.
Sur un long mur d’enceinte sont écrits les noms de 8000 soldats, ponctués par les stations du chemin de croix. Au centre de l’esplanade, le Mémorial se compose de deux escaliers, une rotonde, une coupole et un autel en granit rose sur lequel est célébrée la messe du « Grand Pardon ». A l’intérieur de la crypte 5 chapelles.
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Découvrir le parc du Sanctuaire
En savoir +Les bonnes raisons de flâner dans le parc de 7 hectares du sanctuaire ?
Pour se souvenir de l’histoire de la fondation d’un haut lieu de pèlerinage : Comment sainte Anne est apparue à plusieurs reprises à Yvon Nicolazic à partir de 1623 ? La découverte de la statue de la mère de Marie en 1625. Le voeu que la chapelle du VIème siècle qui lui était dédiée soit reconstruite. Et la façon dont les pères carmes ont eu à organiser les espaces pour accueillir à Sainte-Anne-d’Auray les pèlerins qui affluent.
Afin de visiter la basilique construite au XIXème siècle dans le but d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux.
A genoux, ou pas, monter les marches de la Scala Santa : l’escalier saint. Construit en 1662, il se trouvait autrefois devant le porche de la basilique délimitant l’espace réservé à la prière.
S’asseoir au bord de la fontaine. Premier lieu de l’apparition de sainte Anne, la fontaine invite à prendre le temps, échanger, se recueillir. La statue qui la surmonte est la seule du sanctuaire où Marie présente sa mère au monde, et non l’inverse.
© Alexandre LamoureuxSe recueillir dans le parc du sanctuaire - 10
S'émerveiller dans la forêt de Camors
En savoir +Avec ses 650 hectares de feuillus et résineux, la forêt de Camors est une invitation à une échappée verte. A la lisière de ce domaine, à partir du site du Petit Bois, trois circuits d'une dizaine de kilomètres nous entraînent vers les chemins creux et les sentiers longeant les ruisseaux abondants de la Motte et des Korrigans. Deux menhirs se distinguent en majesté dans cette nature verdoyante : le Menhir bras ou Menhir de l'étoile, classé Monument Historique mesurant plus de trois mètres et le Menhir bihan.
clairière dans la forêt de Camors